Le prix des maisons augmente sans cesse depuis quelques années. Une étude d’ING prédit cependant une baisse des prix de l’immobilier : 2013 serait ainsi la dernière année à connaître une augmentation des prix de l’immobilier. Selon ING, l’immobilier va augmenter plus fortement que l’inflation, mais la fin de l’année 2013 marque la fin de cette période haussière.
Le marché de l’immobilier est provisoirement soutenu par les faibles taux d’intérêt et une épargne élevée, ainsi que par l’activité des investisseurs. Mais ING prédit que ces facteurs vont perdre de leur force à moyen terme. C’est ce qu’annonce le récent rapport immobilier ING Focus, Belgian Real Estate.
Augmentation du taux d’emprunt
L’organisme prêteur ne craint absolument pas une contraction du crédit, mais prédit bien un crédit plus cher. Les taux d’intérêt vont commencer à augmenter à la mi-2014, et la tendance va s’accélérer en 2015. Le pouvoir d’achat du consommateur va donc en pâtir. Selon les calculs du bureau d’étude d’ING une augmentation du taux d’intérêt de 100 points de base entrainerait une perte de pouvoir d’achat d’environ 10%. Si le taux d’intérêt actuel (3,6%) venait à atteindre le niveau d’octobre 2008 (5,3%), cette situation impliquerait une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 15%.
Standard & Poor’s s’attend à une augmentation des prix de l’immobilier
L’agence de notation Standard & Poor’s a affirmé, quelques jours auparavant, qu’une baisse des prix de l’immobilier n’aura pas lieu en Belgique. Bien au contraire, elle annonce une augmentation d’environ 1,5% en 2014. L’agence de notation observe toutefois que le rapport entre le prix des maisons et les revenus reste conséquent en Belgique par rapport aux autres pays de la zone euro. Selon Standard & Poor’s, l’endettement limité des ménages belges permet d’éviter une correction conséquente dans le marché de l’immobilier.
Le point de vue de Standard & Poor’s est d’ailleurs suivi par la majorité des promoteurs immobiliers et concepteurs de projet de notre pays.