Pour le Belge moyen, une nouvelle habitation ne doit pas coûter plus de 250.000 euros. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’entreprise de construction Maisons Blavier auprès d’un panel représentatif de consommateurs. La crise économique a provoqué un sérieux malaise dans le marché des maisons, mais il semble également que 2014 augure certaines améliorations.
Un budget moyen compris entre 100.000 et 250.000 euros
En 2013, 48% des constructeurs disposaient d’un budget compris entre 100.000 et 250.000 euros, d’après l’enquête de Blavier. En ce qui concerne la vente de maisons, cette même fourchette concerne 58% des personnes interrogées. Les chiffres démontrent clairement que, pour la plupart des Belges, 250.000 euros (ou 10 millions d’anciens francs belges) représentent véritablement le montant maximum que ceux-ci souhaitent ou peuvent consacrer à leur habitation. Seulement 20% des personnes interrogées disposent d’un budget plus important, allant jusqu’à 350.000 euros. En ce qui concerne la rénovation et les travaux de transformation, la limite se situe à 50.000 euros.
Habitation semi-ouverte avec trois chambres
Ces dernières années, les budgets de construction du Belge moyen sont restés assez stables, ce qui n’est pas le cas des prix de l’immobilier. Qui consacrait un budget de 250.000 euros pour la construction ou l’achat d’une habitation en avait beaucoup plus pour son argent dix ans auparavant qu’aujourd’hui.
Avec un budget de 250.000 euros, on peut actuellement s’attendre à une habitation semi-ouverte qui dispose d’un espace de vie de 170 mètres carrés et de trois chambres à coucher. Attention, il s’agit là d’une moyenne, qui ne laisse pas apparaitre les différences régionales. Comme tout le monde sait, les prix des maisons peuvent fortement varier d’une ville à l’autre.
Timide amélioration en 2014 ?
L’enquête de Blavier témoigne également d’une amélioration sensible du marché des maisons qui pourrait naitre. Maintenant que la crise est derrière nous et que les banques se montrent prêtes à accorder plus facilement des prêts hypothécaires, la plupart des futurs constructeurs font preuve d’un optimisme modéré.
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