Jeudi 21 février, plus d’un millier d’exposants se sont donné rendez-vous au Heysel pour constituer le plus grand salon belge de la construction, la rénovation et l’aménagement intérieur: Batibouw 2013. Pour être attractifs, certains exposants y ont proposé des nouveautés, telles que la réalisation d’études sur des thématiques particulières. Que nous a donc réservé le secteur clé-sur-porte?
Le clé-sur-porte à Batibouw 2013
Cette année, les visiteurs de Batibouw 2013 ont pu découvrir, sur le stand de Maisons Blavier, une large gamme de modèles de maisons eco+habitation bénéficiant de prestations énergétiques optimales tout en restant à un prix abordable. Ainsi, on peut déjà s’offrir une eco+habitation à partir de 135.000 euros (TVA comprise) avec une valeur K située entre 25 et 35 et un niveau E entre 28 et 49.
Mais comme on le sait, comme le reste du secteur, le clé-sur-porte doit, lui aussi, faire face aux conditions draconiennes imposées par les banques aux candidats-bâtisseurs. Ainsi, pour attirer les visiteurs et mieux les comprendre, Maisons Blavier a réalisé une enquête. Celle-ci montre que si le financement de l’habitation est devenu problématique pour bon nombre de candidats-bâtisseurs, il l’est surtout pour la jeune génération. Ainsi, un jeune ménage sur trois ne peut emprunter le montant nécessaire pour devenir propriétaire, et un sur quatre recherche un soutien financier hors du secteur bancaire. Mais, selon Maisons Blavier “cela n’empêche pas le Belge de continuer à avoir une brique dans le ventre. La preuve, Batibouw attire toujours”.
Maisons Blavier face à la crise
Si le secteur clé-sur-porte doit, lui aussi, faire face à la crise, chez Maisons Blavier, les affaires tournent. “Nous avons connu une année 2011 excellente, et nous n’avons pas à nous plaindre des résultats de 2012 non plus, avec une progression de 7 %, supérieure à celle du secteur”, a annoncé Frédéric Stainier, sales & business development director chez Maisons Blavier. “Les affaires sont clairement plus difficiles, mais il y a toujours moyen de trouver une solution adaptée au budget du client.” Ainsi, Maisons Blavier diversifie son offre et tente d’offrir à ses clients le meilleur rapport qualité-prix.
Côté budget, il y en a donc pour toutes les bourses. 32% des répondants à l’enquête de Maisons Blavier déclarent posséder un budget inférieur à 250.000 euros. Pour un candidat-bâtisseur sur six, le budget est même inférieur à 200.000 euros. “Je m’attendais à un pourcentage plus élevé, mais il est vrai que nous proposons des maisons en moyenne à 150.000 euros, avec un public cible de 25 à 40 ans”, a annoncé Stefan Hallez, directeur marketing chez Maisons Blavier. “Avec une moyenne de 140.000 à 150.000 euros, hors terrain (hors TVA et frais d’architecte), on peut déjà avoir une très belle maison.”